Arthur Keller

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Dans son nouveau livre Vallée du silicium, Alain Damasio s’est rendu à San Francisco afin de mettre à l’épreuve sa pensée technocritique et de comprendre comment cette région a façonné et façonne encore le monde d’aujourd’hui.
En matière de serpent qui se mord la queue, on peut difficilement faire mieux.
Fils de paysans bretons, Nicolas Legendre est journaliste et auteur de Silence dans les champs, prix Albert Londres 2023 aux éditions Arthaud. Son livre est le fruit de sept ans de travail durant lesquels l’auteur a recueilli près de trois cents témoignages aux quatre coins de la Bretagne.
Rarement un homme comme Charles Gave aura été capable d'enchainer autant de mensonges en 30mn comme il l'a fait sur Thinkerview.
Il a plu plus de 14cm de pluie à Dubaï en 24h, l'équivalent d'une année et demie de précipitations; ce qui constitue la plus forte chute de
Troquant son costume de financier en banque pour sa plume de Bon Pote, Thomas Wagner est une des figures emblématiques de la défense de l’environnement sur internet; il le dit lui même il "prendra sa retraite quand le réchauffement climatique sera de l’histoire ancienne » Sur les réseaux sociaux ou son blog, celui que l’on surnomme « l’influenceur du climat » livre un travail complet, sourcé et dense sur les sujets liés à l’actualité climatique : mieux comprendre le rapport du GIEC, comment faire son bilan carbone ou encore en apprendre plus sur l'histoire des voitures électriques, tout y passe. Par où commencer quand on veut s’informer sur la situation environnementale? Comment limiter son impact carbone au quotidien? Comment lutter contre l’eco-anxiété? J’espère que cet épisode vous donnera envie de découvrir davantage le travail de Thomas et je vous souhaite une bonne écoute
Qu’attendre du phénomène El Niño ? Va-t-on battre tous les records de température ? Quelles conséquences dans le monde, et à quel point
Pour renverser l’ordre établi, il faudrait que 3,5% de la population soit mobilisée. 3,5% de la population pour qu’une cause s’impose dans les débats et que les gouvernements soient obligés soit de la prendre en compte, soit de la faire disparaitre. En d’autres termes, créer une pression politique suffisante pour que les décideurs politiques soient obligés de changer de cap.
La lutte écologique secouera vos amitiés, vos amours, votre travail, vos loisirs, vos envies.Si cela peut vous rassurer, c’est le cas de
Dans le domaine foisonnant des transports, la récente volte-face du secteur automobile en direction d’une électrification totale, du moins
De sujet de dénigrement, l’éco-anxiété est donc devenue un problème de santé publique et de santé mentale d’envergure internationale. Elle
Etienne Guyot, le préfet du département de la Gironde, va probablement trancher en faveur de la demande d’autorisation de l’entreprise Canadienne VERMILION REP de réaliser huit nouveaux forages pétroliers sur la concession de Cazaux dans la commune de La Teste de Buch. Selon l’enquête publique, menée sous la direction de Mme Carole Ancla, l’objectif de ces nouveaux forages est « d’atteindre des réserves pétrolières jusque-là non exploitées de la concession, afin de stabiliser la production et de viser à l’atteinte du rendement maximum du gisement imposé par le code minier »
Si l'idée que l'avion a un impact important sur le réchauffement climatique commence à faire du chemin, de nombreuses idées reçues continuent
La mobilisation des paysans, éleveurs et agriculteurs n’est pas une nouvelle crise.. C’est le énième soubresaut du mécontentement profond qui nourrit chaque explosion de colère dans le pays.
La pêche est la première source de destruction de la vie marine. En conséquence, transformer le secteur de la pêche est un enjeu prioritaire
Le 17 janvier 2024, le procès de 4 militants luttant contre l’autoroute A69 s’est tenu au palais de justice de Toulouse. Voici les faits pour lesquels ils sont accusés : Le 27 mars 2023, à Verfeil, Elouan Hardy, Maël Tortel, Stéphane Fillion et Lison Wanegue se sont enchaînés, à 6 heures du matin, à des machines de chantier présentes sur la propriété privée « d’un particulier qui a donné son accord aux travaux », précise la présidente lors de l’audience au palais de justice de Toulouse. « Trois personnes sont montées sur une grue d’abattage et une personne, sur un tractopelle, empêchant l’utilisation de ces engins », rappelle la magistrate. Ils ont été délogés à 9h30 par la gendarmerie, « sans résistance et sans incident ». Les quatre militants ont insisté sur le caractère non-violent de leur démarche qui répond à “l’urgence climatique et environnementale“. Beaucoup a déjà été dit sur le projet de l’autoroute A69. Pour comprendre les conséquences néfastes du projet et lire ce qu’en disent les scientifiques, v
Les nazis auraient été les premiers défenseurs de l’environnement. Depuis la parution du livre de Luc Ferry, Le nouvel ordre écologique
A quoi joue Le Figaro ? Depuis plusieurs années, le journal multiplie les tribunes climatosceptiques, les postures anti-science, le greenwashing. Nous aurions pu espérer qu’après la sortie du dernier rapport du GIEC en août 2021, qui rappelait que le réchauffement climatique est dû aux activités humaines, un fait établi et sans équivoque, les climatosceptiques allaient disparaitre des médias. C’était sans compter sur Le Figaro qui allait ouvrir ses colonnes quelques jours après à Benoît Rittaud, président d’une association climatosceptique et qui publie des articles dont le contenu est aussi mensonger que fallacieux, sur son site comme sur les réseaux sociaux.
Ces derniers mois, se diffuse l'idée que ce seraient les énergies fossiles qui auraient permis à la démocratie de gagner du terrain dans nos
“Tu devrais partager plus de bonnes nouvelles, les gens adorent ça”. Les bonnes nouvelles climatiques, c’est un bon créneau. Ça donne du baume au cœur, ça rassure, et ça marche très bien sur les réseaux sociaux. Mais rappelons les faits. Lorsque vous suivez l’actualité sur le climat et l’environnement, la réalité est que l’immense majorité des nouvelles est mauvaise. Prétendre le contraire, ou montrer le contraire, c’est soit mentir, soit faire du cherry-picking. Il est certain qu’un média peut faire le choix de mettre en avant une majorité de bonnes nouvelles, mais nous serions alors très loin de présenter un constat factuel de la situation, tant sur les politiques d’atténuation que d’adaptation au changement climatique.
La COP28 à Dubaï vient de se terminer et c’est l’heure du bilan. La présidence de la COP a annoncé un accord historique, mentionnant les énergies fossiles. La presse française s’est immédiatement emparée de la nouvelle en en faisant un gros titre, reprenant mot pour mot la communication de la présidence de la COP28. Mais le diable se cache dans les détails. Et ici, il y a beaucoup de détails. S’il est facile de déclarer “que les COP ne servent à rien”, la réalité est bien plus complexe et d’innombrables sujets y sont abordés, sujets qui n’avanceraient jamais autant sans ces COP. Où en sommes-nous depuis la COP27 ? Avons-nous encore une chance de maintenir un réchauffement mondial à +1.5°C depuis le début de l’ère industrielle ?
L’Académie du Climat et CNRS Editions ont convié à une table ronde animée par Juliette Nouel Christophe Cassou, David Chavalarias, Valérie Masson-Delmotte et Magali Reghezza-Zitt autour du livre « Tout comprendre (ou presque) sur le climat », médaille de la médiation scientifique du CNRS 2023,. De nombreuses questions ont été abordées : quels bénéfices du livre en termes de lutte contre le scepticisme et le déni ? Ces progrès sont-ils durables, notamment sur les réseaux sociaux ? Comment la situation évolue-t-elle ? Comment lutter contre « les mercenaires de l’intox » sans entrer dans leur jeu ? Y a-t-il des terrains d’engagement encore inexplorés…?
L’étude annuelle 2023 référence du Global Carbon Project (GCP) vient d’être publiée et elle n’apporte pas que des bonnes nouvelles.
Le dépassement de l’objectif +1.5°C de réchauffement mondial est un sujet qui revient fréquemment sur la table. Pour certain(e)s, il n’y a aucune chance de préserver cet objectif. Pour d’autres, à l’instar du célèbre climatologue Michael E.Mann, c’est encore possible.
The effect of increasing the concentration of atmospheric carbon dioxide (CO2) on global average surface air temperature might be expected to be constant, but this is not the case. A study published in the journal Science shows that carbon dioxide becomes a more potent greenhouse gas as more is released into the atmosphere.
Il faudrait un livre entier pour décrire et analyser toutes les controverses sur TotalEnergies. Depuis plus de 50 ans, l’entreprise française est au cœur de polémiques et arrive toujours à s’en sortir, bien aidée par les pouvoirs publics, sans vraiment en payer le prix. Est-ce que le mot “criminel” est trop fort ? C’est un reproche qui est fait par certains journalistes et éditorialistes, ou même certaines personnes de bonne foi, qui pensent que TotalEnergies “ne fait que répondre à la demande”. Cet article revient en dix points sur les activités de TotalEnergies, permettant ainsi de mieux juger si le mot “criminel” pourrait être justifié lorsqu’on évoque la multinationale française.
De la couverture du livre de Greta Thunberg au maillot d’une équipe de foot de la Premier League, les warming stripes (ou bandes de réchauffement) sont partout. Alors que la science climatique est complexe et manque parfois de puissants vecteurs de communication, le popularité des warming stripes a en partie comblé cela, avec un succès tonitruant et plus d’un million de téléchargement la semaine de leur sortie en 2018. Retour dans cet article pour devenir incollable sur les warming stripes et aider à les faire connaitre.
reprise d’un post de Thomas Wagner – Bon Pote – sur Linkedin Pour la première fois, la planète Terre aurait franchi le 17 novembre la barre des +2°C de réchauffement mondial, par …
Les aires marines protégées sont l’un des outils les plus efficaces dont nous disposons pour protéger l’Océan, la vie marine, et la pêche artisanale. Cette protection est de plus en plus urgente : la santé de l’Océan est en péril, et par extension, notre santé aussi. En effet, l’Océan permet la vie sur Terre : il régule le climat, les régimes de pluies, nourrit plus de 3 milliards d’humains sur Terre, soutient nos cultures et nos économies. Les effets sont foudroyants. Grâce à l’absence de pêche, les populations de poissons connaissent un rebond impressionnant, symbole de la capacité phénoménale de l’Océan à se régénérer, mais aussi de l’efficacité des aires marines protégées.
Si Emmanuel Macron “adore la bagnole”, le portefeuille des Français(e)s l’aime un peu moins. Souvent réduit au plein d’essence et aux péages, le vrai coût d’une voiture est bien plus important. De quoi vous faire aimer d’autres moyens de transports ? Les transports représentent 32% des émissions territoriales de notre pays, et les émissions ont augmenté de +2.9% en 2022 (données provisoires). C’est catastrophique. Mais si le changement climatique n’apparaît pas encore aux yeux de tous comme une raison valable pour réduire la voiture, il est possible que son (vrai) prix puisse peser dans balance.
En 2022, l’étude de Kühne & al. 2022 révélait l’existence de 425 bombes carbone, où des projets pétroliers et gaziers gigantesques entraîneraient chacun au moins un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours de leur durée de vie.
Tout se passe comme prévu. De la présidente du conseil régional d’Occitanie Carole Delga au ministre des transports Clément Beaune, on assure que le projet d’autoroute A69 ira à son terme. Cela après avoir ignoré les études scientifiques qui démontrent que ce projet va à l’encontre de nos engagements climatiques de préservation de la biodiversité et d’artificialisation des sols, pourtant tous inscrits dans la loi.
Cet article sur la santé et le climat est écrit par Kévin Jean, maître de conférences en épidémiologie au Conservatoire national des arts et métiers à Paris. Ses travaux portent entre autres sur les bénéfices pour la santé de l’action climatique. Vignette article : Florian le Villain
Le changement climatique a d’ores et déjà des impacts perceptibles sur nos sociétés, nos infrastructures, nos économies, nos modes de vie… mais aussi et surtout : sur nos corps et sur nos esprits. Le dérèglement climatique est ainsi devenu une menace majeure pour la santé physique et mentale, au point que dès 2015, la commission scientifique sur la santé et le changement climatique du journal Lancet, mettait en garde : “Les effets du changement climatique pour une population mondiale de 9 milliards de personnes menacent de renverser un demi-siècle de progrès en termes de développement et de santé publique”.
Alors que le sujet de l’autoroute A69 manquait de visibilité ces derniers mois et dernières semaines, tout s’est accéléré depuis le 1er septembre et le début de la grève de la faim de Thomas Brail, fondateur du Groupe National de Surveillance des Arbres (GNSA), soutenu et accompagné par d’autres “écureuils”, eux aussi en grève de la faim.
Des chercheurs américains ont affirmé que de nombreux lacs de l’ouest du Groenland ne sont peut-être déjà plus des puits de carbone.
C’est désormais officiel, la limite planétaire sur l’eau douce est dépassée. C’était déjà partiellement le cas avec l’eau verte depuis avril 2022, et c’est désormais confirmé pour l’eau bleue. Une nouvelle étude d’une équipe internationale évalue pour la première fois toutes les limites planétaires, y compris celles sur la charge atmosphérique en aérosols.
En 2023, il n’y a plus à douter que l’espèce humaine est à l’origine de la transformation brutale de son environnement. Les conséquences sont d’ores et déjà observables à travers le dérèglement climatique, les pollutions multiples, l’extinction de la biodiversité et le bouleversement des cycles biochimiques essentiels à la vie.
Dans La ville stationnaire, un livre clair, bien illustré et abordable, Sophie Jeantet, Clémence De Selva et Philippe Bihouix passent au peigne fin la croissance des villes qui est devenue insoutenable. Au menu : étalement urbain, déconstruction de la smart city, la Zéro Artificialisation Nette, et une tonne de solutions.
Remettre en cause la place de la voiture individuelle en France, c’est parfois comme critiquer une religion. C’est s’assurer un torrent d’insultes, des messages comme “et ma grand mère tu veux qu’elle fasse 60km en vélo !” Et pourtant, il va bien falloir s’y pencher. Les transports représentent 32% des émissions territoriales de notre pays, et les émissions ont augmenté de +2.9% en 2022 (données provisoires). C’est catastrophique. Parmi les principales raisons, l’électrification trop lente du parc automobile, et le poids des véhicules. Les constructeurs continuent de vendre des SUV bien trop grands et lourds, à l’encontre de nos objectifs climatiques et des recommandations des experts sur le sujet.
Empreinte carbone, ou ombre climatique ? Vous connaissez probablement le concept d’empreinte carbone, ou encore l’empreinte matérielle. Mais connaissez-vous l’ombre climatique ? En 2021, la journaliste Emma Pattee écrivait un article sur l’ombre climatique. “Une des raisons pour lesquelles j’ai créé l’ombre climatique est ma frustration à l’égard de l’empreinte carbone et de la façon dont elle dévalorise les actions qui ne peuvent être mesurées, telles que le vote ou l’activisme, déclare-t-elle dans le Guardian.
Faire un tour du monde en avion en 2023 et s’en vanter sur les réseaux sociaux est-il une bonne idée ? Pardon, reposons la question autrement : est-ce une bonne idée de faire un tour du monde en avion en 2023 alors que les canicules, inondations, sécheresses et mégafeux s’enchainent à cause du changement climatique ?
Suite à la publication d’un article scientifique fin février 2021, la presse scientifique et généraliste s’est enflammée sur l’éventuel effondrement du Gulf Stream, ravivant l’imaginaire collectif produit par le Jour d’Après. En partenariat avec l’Institut National des Sciences de l’Univers et afin de démystifier le rôle du Gulf Stream dans le climat Européen et son évolution future, nous avons échangé avec Julie Deshayes, chercheuse CNRS au LOCEAN, Juliette Mignot, chercheuse IRD au LOCEAN et Didier Swingedouw, chercheur CNRS à EPOC.
L’exploitation minière des fonds marins, ou « Deep Sea Mining », est une industrie naissante qui menace notre plus grand puits de carbone et de biodiversité au monde : l’océan profond.
Sans le savoir, vous avez peut-être déjà entendu parler de la science de l’attribution par les unes des journaux : “En 2022, le changement climatique a rendu les canicules meurtrières en Inde et Pakistan 30 fois plus probables“. Ou encore “Une étude confirme que la vague de chaleur qui frappe l’Inde et le Pakistan depuis début mars a été rendue trente fois plus probable par le changement climatique“.
Cet article sur les effets de la crème solaire est écrit par Jean-David Zeitoun, docteur en médecine et docteur en épidémiologie clinique. Il a fait paraitre une histoire de la santé humaine en 2021 (La Grande Extension, éditions Denoël) et Le Suicide de l’Espèce en 2023, qui traite de l’impact épidémiologique des risques industriels.
Yann Robiou du Pont (PhD) est chercheur à l’Université d’Utrecht. Cet entretien a lieu une semaine après la sortie du rapport annuel du Haut Conseil pour le Climat, afin de mieux comprendre pourquoi les objectifs actuels de réduction des émissions de la France sont insuffisants et inéquitables.
Thomas WAGNER est le créateur du média indépendant « Bon Pote » sur lequel il informe et alerte au sujet du changement climatique en se faisant le relais des scientifiques, afin de contribuer à une meilleure information sur ce sujet crucial. Il y a 5 ans, il a décidé de changer radicalement de vie pour accomplir sa part et son devoir citoyen en vulgarisant les travaux scientifiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Avec Olivier Berruyer pour Élucid, il démonte les principales idées reçues, fausses mais tenaces, sur la crise que nous traversons.
Le rapport annuel 2023 du Haut Conseil pour le Climat vient de sortir, et le moins que l’on puisse dire, c’est que la France n’est pas prête pour le changement climatique en cours et à venir. Après une année 2022 où “le changement climatique dû à l’influence humaine a entraîné des impacts graves en France en 2022 pour les personnes, les activités économiques, les infrastructures et les écosystèmes”, force est de constater que les dispositifs de prévention et de gestion de crise actuels ont été dépassés, faisant plusieurs milliers de morts, dans un silence médiatique assourdissant. En 10 points, cet article revient sur les principaux éléments du rapport du Haut Conseil pour le Climat (HCC).
Nuancer l’action d’Elon Musk pour lutter contre le changement climatique était encore possible il y a deux ans. Aujourd’hui, il est clairement un ennemi pour la lutte contre le changement climatique.
Le journaliste George Monbiot a déclaré à plusieurs reprises que le premier responsable du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité était la presse. Ces derniers mois, années voire décennies, il apparaît difficile de lui donner tort.
Fanny Parise est anthropologue, spécialiste des mondes contemporains et de l’évolution des modes de vie. Elle a consacré la dernière décennie à étudier les phénomènes de renouveau de la consommation. Bonjour Fanny, merci d’avoir accepté cette interview. Pour commencer, pourriez-vous nous expliquer en quoi consiste le métier d’anthropologue, et en quoi il est indispensable pour comprendre la société dans laquelle nous sommes aujourd’hui ?
Astrophysicien à l’Observatoire de la Côte d’Azur, spécialiste de poussière d’étoiles, Eric Lagadec fait partie des meilleurs vulgarisateurs de l’espace et est devenu en l’espace de quelques années une figure appréciée des médias. Depuis que son compte Twitter a explosé (plus de 150 000 followers début juin 2023), il est régulièrement la cible de platistes. L’occasion d’en savoir un peu plus sur son métier de scientifique et ses aspirations.
Depuis le début de l’année, des milliers de personnes se sont mobilisées dans différentes villes française pour dénoncer la réforme des retraites proposée par le gouvernement, ainsi que les politiques de gestion de l’eau face à l’urgence climatique. Les experts ont noté que des manifestants de tous âges et issus de divers mouvements sociaux, dont les mouvements syndicaux et écologistes, ont promu et adopté des méthodes pacifiques, en plus d’avoir clairement énoncé leurs revendications en amont des rassemblements.
Durant l’été 2022, la France a subi 33 jours de canicule, un record absolu. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’il s’est passé sous l’eau. Durant cette même période, la mer Méditerranée a enduré plus de 70 jours de canicule marine, soit deux fois plus que sur terre. En France, au large de Marseille, des températures de plus de 5°C au-dessus de la normale ont été observées. Cette vague de chaleur marine est probablement à l’origine des orages extrêmement violents et meurtriers qui ont frappé la Corse le 18 août 2022.
Après des décennies à alerter, une équipe de scientifiques vient d’estimer que l’Arctique pourrait être privé de glace de mer (banquise) en été dès les années 2030. “C’est environ une décennie plus tôt que les récentes projections du Giec”, souligne Seung-Ki Min, co-auteur de l’article. Cela serait même le cas dans un scénario de faibles émissions de gaz à effet de serre.
Si Twitter est souvent pointé du doigt pour être le pire réseau social, c’est probablement parce qu’on sous-estime le pouvoir de nuisance de Linkedin. Historiquement un réseau professionnel où la sobriété était de mise, Linkedin a évolué au fil des années pour devenir l’enfer qu’il est aujourd’hui. Si vous deviez imager, c’est comme si Facebook et Instagram avaient un enfant. Des idées de boomers, mais avec un story-telling sorti tout droit d’un influenceur Instagram à Dubaï.
Dans une interview accordée à Franceinfo en février 2023, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu avait affirmé « qu’il faut préparer une France à + 4 degrés de réchauffement ». L’annonce avait fait beaucoup de bruit, et quelques mois après, ce chiffre de + 4 degrés est toujours source d’incompréhensions.
Environnement, Écologie, Société.
Il y a exactement un an, le 24 avril 2022, Emmanuel Macron était réélu président de la République. Une semaine avant sa réélection, le 16 avril 2022, il déclarait lors d’un meeting d’entre-deux-tours à Marseille que son second mandat serait “écologique ou ne sera pas”. Un an après, quel est le bilan de l’action de la politique du gouvernement ? Est-ce qu’Emmanuel a respecté sa promesse ?
Les véhicules intermédiaires, l’avenir de la mobilité ? Article d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports.
La France a observé une baisse de ses émissions territoriales de 2.5% en 2022. Est-ce une bonne nouvelle ? Oui, car dans la lutte contre le réchauffement climatique, la baisse des émissions est toujours une bonne nouvelle. Chaque tonne de CO2 accumulée dans l’atmosphère participe au réchauffement climatique, et comme le GIEC l’a rappelé à maintes reprises, chaque dixième de degré compte.
Si la finance et la défense du climat semblent s'apparenter à deux univers antinomiques, Thomas Wagner, le fondateur de BonPote, a osé la transition. Non sans complications.
Le rapport de synthèse du GIEC est sorti lundi 20 mars 2023 et est, comme les trois derniers, passé à la trappe médiatique. Plutôt que de revenir sur ce manque de couverture comme ce fut le cas pour les précédents rapports, revenons ici sur un autre phénomène particulièrement préoccupant : la récupération politique des travaux de synthèse du GIEC par certains acteurs.
Le rapport de synthèse (SYR) du sixième rapport d’évaluation du GIEC est enfin sorti ! Il résume l’état des connaissances du changement climatique, de ses impacts et risques généralisés, ainsi que de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci. Ce rapport met l’accent sur l’interdépendance du climat, des écosystèmes et de la biodiversité, ainsi que des sociétés humaines ; la valeur des diverses formes de connaissances ; et les liens étroits entre l’adaptation au changement climatique, l’atténuation de ses effets, et la gestion des risques.
Voiture électrique ou voiture thermique ? Dans 99% des cas en France, la voiture électrique est une meilleure option d’un point de vue climatique. Ce sont les études scientifiques qui le disent, bien résumées dans un travail de synthèse exceptionnel réalisé par Aurélien Bigo, chercheur en décarbonation des transports, dans cet article.
C’est une petite révolution audiovisuelle. Le bulletin météo de France 2 et France 3 se transforme à partir de ce lundi en “journal de la météo et du climat”, pour mieux expliquer les conséquences du changement climatique sur le temps qu’il fait, a annoncé France Télévisions à l’AFP. Après plus de 30 ans, la version classique du bulletin météo est donc abandonnée pour laisser place à un journal Météo Climat. Il s’agit “d’expliquer la météo autrement, pas juste de dire: “il va faire beau demain ou il va pleuvoir, mais expliquer pourquoi“, a déclaré à l’AFP le directeur de l’information du groupe public, Alexandre Kara, en soulignant que “la météo est la conséquence directe du climat“.
La voiture électrique est-elle une solution idéale pour le climat ? Texte d’Aurélien Bigo, chercheur sur la transition énergétique des transports
Et si les antivax complotistes[1] avaient trouvé un nouveau moyen d’exister ? Depuis un an, nous assistons à une intensification des messages climatosceptiques en ligne, et plus particulièrement en France depuis juillet 2022. Si être antivax ne paye plus politiquement, il faut alors trouver une nouvelle posture antisystème : être climatosceptique.
Claude Allègre n’est pas n’importe quel climatosceptique. C’est probablement l’une des personnes qui a le plus semé le doute quant à la responsabilité humaine dans le changement climatique. En 2010, un débat a lieu à Paris entre Claude Allègre et Valérie Masson-Delmotte, alors paléoclimatologue et déjà une scientifique spécialiste du climat reconnue. Claude Allègre y étale son arrogance, enchaînant tour à tour les arguments d’autorité et les arguments climatosceptiques.
“L’objectif, c’est 2 tonnes CO2eq”. Il est fort probable que vous entendiez parler de ce fameux 2 tonnes si vous vous intéressez au changement climatique et à l’empreinte carbone cible que vous devriez avoir dans un monde neutre en carbone.
En 2018, je suis tombé par hasard sur cette vidéo de “Partager c’est sympa”: Vincent Verzat y suivait des activistes dans une mine de charbon à ciel ouvert. J’étais loin de me douter que ces images allaient changer ma vie.
Avec la sécheresse importante de cette année et qui se poursuit actuellement (voir la carte des arrêtés sécheresse), on entend de nouveau des personnes évoquer des pertes importantes de volumes d’eau qui vont directement à la mer.
L’année 2022 se termine comme elle a commencé. Si en décembre 2021 le film Don’t Look Up avait mis en exergue le déni climatique dans lequel nous sommes, l’année 2022 restera comme une parfaite illustration de ce dernier. Aussi difficile que cela soit, faire le bilan est indispensable. Comprendre ce qu’il s’est passé. Ce qu’il ne s’est pas passé, et comment faire pour que les lignes bougent.
Dans les années 1970, à la suite de mai 68, il y eut en France un mouvement de “retour à la terre” d’urbains fuyant les villes et la société de consommation. Plusieurs mouvements de ce type se sont ensuite succédé jusqu’à aujourd’hui, avec la volonté de retrouver une vie plus en phase avec la nature. Faut-il les imiter pour limiter ses émissions de gaz à effet de serre, et plus généralement son empreinte environnementale ? 
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
Avec la sortie de son nouveau livre Les lapins ne mangent pas de carottes, Hugo Clément revient sur l’image que nous avons des animaux et appelle à changer de regard sur le vivant. L’occasion d’échanger sur ses engagements personnels et professionnels, son rapport à l’activisme, à la politique et au pouvoir.
Les Pertes et Préjudices (Loss and Damage) sont incontournables lorsque vous abordez le changement climatique. Si ce dernier augmente la fréquence et/ou l’intensité et/ou la durée des phénomènes météorologiques extrêmes comme les mégafeux, les canicules, les sécheresses et les inondations, ces extrêmes dépasseront parfois la résilience de certains systèmes écologiques et humains. Les capacités d’adaptation sont alors mises à l’épreuve et certains impacts auront des conséquences irréversibles.
En revanche, le fond pose beaucoup plus problème. Outre le fait qu’il soit cité à tort et à travers sans aucun fact-checking (oui, il faut des compétences précises pour le faire), le livre de S. Bohler présente de graves lacunes, tant sur l’aspect neurologique que sociologique. Thibault Gardette, docteur en neurodéveloppement, nous propose ainsi une critique du Bug Humain.
C’est historique : la banque BNP Paribas est aujourd’hui mise en demeure pour manquement à son devoir de vigilance en matière climatique par 3 associations : Oxfam France, Les Amis de la Terre et Notre Affaire à tous.
L’empreinte carbone est un outil particulièrement efficace pour savoir si son mode de vie est compatible avec un monde soutenable. En cinq minutes et quelques clics, vous obtenez un résultat, traduisant votre participation plus ou moins grande au changement climatique. C’est ainsi que les résultats oscillent généralement entre 2 et 30 tonnes CO2eq/an, avec une moyenne française à environ 10 tonnes CO2/eq.
Demander “pourquoi boycotter la Coupe du monde au Qatar ?” est une très mauvaise question. La question devrait être “Pour quelles raisons, malgré les preuves de corruption, les morts, l’horreur sociale et écologique, pensez-vous que cette Coupe du monde de football doit avoir lieu ?“.
Deux ans après notre première interview sur la décroissance, Timothée Parrique revient avec son premier livre Ralentir ou périr. L’économie de la décroissance. Deux années pendant lesquelles l’idée a fait du chemin, non sans embûches.
Alors qu’un engouement pour le Métavers se développe chez de multiples acteurs économiques, des développeurs et développeuses de jeux vidéo appellent à la responsabilité des parties prenantes au regard de la crise environnementale en cours.
En 2017, un rapport du Carbon Disclosure Project a eu un impact médiatique retentissant. En effet, c’était la première fois qu’une base de données comptabilisait les émissions à l’échelle mondiale, passées et présentes, au niveau de l’entreprise. Un coup de projecteur terrible sur 100 entreprises, qui “seraient” responsables de 71% des émissions mondiales. Ce chiffre a été très largement partagé et continue de l’être 5 ans après. S’il a permis de recentrer le débat concernant la responsabilité du changement climatique, il est souvent mal compris, mal interprété, et mène très exactement à ce qu’il ne faut pas : l’inaction climatique. Il est fort probable qu’une partie des personnes qui évoquent ces chiffres n’aient pas lu le rapport en question.
Voilà une semaine que politiques et médias parlent des jets privés. A l’origine de cet intérêt médiatique, Julien Bayou, député EELV, qui a émis le souhait de “bannir les jets privés”. D’après lui, « c‘est la mesure qui pénalise le moins de monde pour l’impact le plus grand et le plus immédiat en faveur du climat. C’est une question de justice ».
Les méga-bassines sont sous les feux des projecteurs. L’année 2022 est marquée par une sécheresse sévère, avec plus de 70 départements où des arrêtés de restrictions d’usage ont été pris à un « niveau de crise », et des estimations d’un état hydrique des sols au plus bas depuis 1958 en moyenne sur la France. Si cette situation est exceptionnelle, beaucoup ont l’impression que ce phénomène de sécheresse est récurrent. Quel est l’impact de la crise climatique sur ces événements ? Comment s’y adapter ? En quoi les retenues et méga-bassines peuvent être une solution ?
Vous avez certainement entendu parler de ce truc-là, le changement climatique. Mais est-ce que vous en connaissez les bases ? Etes-vous sûr(e) de savoir l’expliquer, de savoir ce qui le provoque, d’en connaître les ordres de grandeur et les risques ? Avant de souhaiter trouver les “bonnes solutions”, il faut s’assurer que le problème du changement climatique soit correctement compris. Pour s’y attaquer, voici une liste de 10 notions indispensables à connaître sur le sujet.
53°C. Alors que la France souffre avec des températures dépassant 40°C, la ville d’Abadan en Iran vient d’atteindre 53°C. C’est la température la plus élevée au monde en 2022, et à seulement 0.3°C du record d’août en Asie.
Dans le monde entier, les récifs coralliens se meurent. Cette décennie est sans aucun doute la dernière durant laquelle nous pouvons encore empêcher la disparition totale des coraux. Il n’est pas trop tard pour offrir un futur à ces écosystèmes, mais notre fenêtre d’action est de plus en plus restreinte.
Les récentes canicules en Inde, aux États-Unis et dans plusieurs pays de l’Union Européenne ont mis en lumière la dangerosité du changement climatique. En effet, nous savons qu’il va augmenter la fréquence, la durée et l’intensité des canicules. Mais un phénomène tout aussi inquiétant se fait de plus en plus fréquent et est tout simplement mortel : le thermomètre mouillé (wet bulb).
Une idée absolument géniale a refait surface ces dernières semaines. D’abord évoquée par Christophe Cassou en 2019, plusieurs scientifiques françaises et français ont suggéré lors de la canicule de juin 2022 de nommer les aléas climatiques par les noms des sources de pollutions :
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Sur le papier, les véhicules hybrides rechargeables apparaissent séduisants pour l’usager et vertueux pour l’environnement. Dotés d’un moteur électrique et d’une petite batterie pour faire les trajets courts du quotidien, ils ont également un moteur thermique pour les plus longs trajets et s’affranchir des contraintes de l’autonomie des véhicules. Malheureusement, ils sont en réalité bien moins vertueux que prévu…
Sylvie Brunel est la preuve vivante que tous les climatosceptiques n’ont pas encore tous disparu du paysage audiovisuel. Les retrouver sur CNEWS, Valeurs Actuelles ou Contrepoints, cela ne surprendra personne. En revanche, que Sylvie Brunel soit encore invitée sur France 5, BFM TV etc. en 2022 pose un réel problème.
n 2020, Bon Pote présentait les 12 excuses de l’inaction climatique et les manières d’y répondre, sur la base d’un article scientifique qui a depuis touché une forte audience. Dans ce travail, 12 discours de délai, qui « acceptent la réalité du changement climatique mais justifient l’inaction ou des actions inadéquates », étaient identifiés et analysés.
Cet argument revient quotidiennement sur les réseaux sociaux, relayé par des personnes qui semblent vouloir dire que le problème est ailleurs. C’est problématique lorsque cela vient de personnes sans audience, mais c’est clairement irresponsable lorsque cela vient d’éditorialistes avec une forte exposition ou pire, un ex-candidat à l’élection présidentielle.
Yamina Saheb est experte internationale des politiques d’atténuation du changement climatique au cabinet d’études OpenExp et enseignante à Sciences Po Paris. Elle est l’une des auteurs du rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique.
Lors de la demi-finale à Roland Garros opposant Marin Cilic à Casper Ruud, une militante climat se prénommant Alizée a interrompu le match en enjambant la tribune réservée aux photographes avant de s’accrocher au filet, sous les regards médusés des joueurs, spectateurs… et commentateurs de France TV.
Il existe une incompréhension importante entre les intentions des ‘écolos’ et les réactions générées. Une société où l’on se parle de moins en moins et où l’on préfère s’invectiver sur les réseaux sociaux. A titre d’exemple, j’ai personnellement reçu des menaces de mort sur Twitter pour avoir suggéré de baisser la vitesse à 110km/h sur l’autoroute. Vous avez bien lu : des menaces de mort pour une simple mesure recommandée par l’Agence Internationale de l’Energie et qui fait consensus parmi les scientifiques sur la décarbonation des transports.
« Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les États-Unis. » Dans Criminels Climatiques, Mickaël Correia réalise une enquête sur les 3 entreprises les plus émettrices de gaz à effet de serre au monde, pourtant inconnues du grand public. Un livre passionnant où se croisent pétrole, gaz, charbon, mais aussi Anton Tchekhov et le monde du football.
Depuis des mois, et particulièrement depuis les résultats du premier tour de la présidentielle 2022, de nombreux journaux et personnalités publiques répètent en boucle, parfois par désespoir, que les « Français ne veulent pas d’écologie« . « La preuve, Yannick Jadot n’a fait que 4.6%. C’est un échec pour l’écologie, ils s’en foutent !« . Cette lecture de l’écologie en France est fausse. Les raisons de ce score sont multi factorielles et ne traduisent pas l’importance qu’a l’écologie aux yeux des Françaises et Français. Elles et ils sont prêt(e)s à changer. Mais cela ne se fera pas sans quelques préalables indispensables.
Depuis plus d’un mois maintenant, l’Inde et le Pakistan subissent des vagues de chaleur à répétition. L’Inde a enregistré la pire canicule au mois de mars depuis 122 ans, le Pakistan a atteint 51°C le 14 mai, soit la température la plus élevée enregistrée pour l’année 2022.
De plus en plus de personnes se demandent quelle est l’empreinte carbone d’un trajet en avion, et c’est tant mieux. Le problème, c’est qu’il existe plusieurs calculateurs, plus ou moins anciens, et qui très souvent prennent très peu de critères en compte et oublient parfois des données essentielles.
Après la 5e limite officiellement passée en janvier 2022, une équipe internationale vient de publier une nouvelle étude qui démontre que la limite planétaire du cycle de l’eau douce a été franchie. Cette fois-ci, les chercheurs du Potsdam Institute se sont associés au Stockholm Resilience Center et sont arrivés à cette conclusion après avoir inclus pour la première fois « l’eau verte » – l’eau disponible pour les plantes – dans l’évaluation de la limite planétaire.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) et le 2e sorti en février 2022, le 3e et dernier rapport est enfin sorti !
C’est l’un des sujets les moins médiatisés et pourtant absolument crucial. Les banques réchauffent la planète et continuent de le faire sans jamais avoir de compte à rendre.
Depuis trois semaines, des évènements dans l’actualité climatique ont été totalement effacés. Le rapport du GIEC n’a même pas fait 24h dans l’actualité. Les catastrophes aux 4 coins du monde n’ont parfois même pas eu droit à un bandeau sur les chaines d’info en continu. Mais est-ce vraiment le moment d’en parler ? Est-ce vraiment le bon moment pour apporter d’autres mauvaises nouvelles ?
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les digues sautent une à une. Ce qui était impossible hier devient aujourd’hui indispensable. Deux semaines après le début de l’invasion de l’Ukraine par Poutine et son armée, l’ensemble de la classe politique française semble se réveiller et appelle à réduire la consommation d’énergies fossiles. Le mot est lâché : sobriété.
«le climat change ? mais il a toujours changé !» «le co2 ? ce n’est pas un poison !» «les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !» «prévoir le climat ? mais on n’est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !» «de toutes façons, l’être humain s’est toujours adapté et s’adaptera encore !» Qui n’a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) en août 2021, le 2ème rapport est enfin sorti ! Alors que le premier rapport traitait de la compréhension physique du système climatique et du changement climatique, ce nouveau rapport (le 2eme sur 3) porte sur les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité des sociétés humaines et des écosystèmes au changement climatique. Comparé aux précédentes versions, ce rapport intègre davantage l’économie et les sciences sociales, et souligne plus clairement le rôle important de la justice sociale dans l’adaptation au changement climatique.
Penser que « le changement climatique, c’est pour les autres » est un biais d’optimisme classique, mais malheureusement aussi une erreur grossière. Il est certes probable que la France souffre moins que le Madagascar ou le Cambodge. Mais nous ne serons pas épargnés, et nous n’y sommes pas préparés. Ou en tous cas, très mal.
Ce livre est le fruit d’un travail collectif avec Anne Brès, responsable de la communication de l’Institut des sciences de l’Univers au CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, et plus d’une trentaine de scientifiques qui ont collaboré à l’écriture. Notre objectif : répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, nous sommes persuadé(e)s qu’il est tout de même mieux d’avoir bien compris le problème !
Après un premier article « Les centrales nucléaires vont-elles résister au changement climatique ? » , voici notre deuxième article sur la sûreté par Michaël Mangeon, chercheur associé EVS – Environnement Ville Société (UMR 56000).
Cependant, au fur et à mesure que la question du mix électrique prend de l’ampleur dans le débat public, est régulièrement posée la question légitime de savoir si les centrales nucléaires sont compatibles avec notre futur climat. En effet, comme tout projet d’infrastructure, il se doit d’être compatible avec les conditions climatiques qu’il pourra rencontrer au cours de sa durée de vie.
Afin qu’elles ne soient pas perdues dans les méandres des réseaux sociaux, vous pourrez désormais retrouver toutes les infographies du GIEC dans cet article !
Depuis quelques années, nous observons une opposition entre les actions individuelles et les actions collectives.
Voici 10 erreurs de communication sur le climat qu’il est courant d’entendre et qu’il est urgent de corriger afin d’éviter l’inaction climatique. Ces points reviennent extrêmement souvent, que ce soit à l’école, dans les repas de famille, entre amis ou sur les réseaux sociaux. C’est une liste non exhaustive, mais je suis quasi certain que vous avez déjà entendu l’un d’entre eux :
Le blogueur écolo le plus influent de France parle de comment convaincre de l’urgence climatique ?
Thomas Wagner, alias Bon Pote, est un certainement à ce jour le blogueur le plus influent de France pour tout ce qui touche au sujet du climat. Très présent et très suivi sur les réseaux sociaux il parvient à toucher des dizaines de milliers de personnes en mélangeant articles de fond, infographies simples et phrases chocs, dans un but unique: mobiliser les citoyens sur ce qui est considéré officiellement (par les gouvernements du monde entier) comme l’enjeu du siècle.
Ce 18 janvier 2022, une nouvelle catastrophique vient de tomber. Des scientifiques du Stockholm Resilience Center (SRC) confirment que nous avons franchi une 5e limite planétaire : la limite “pollution chimique” ou “introduction d’entités nouvelles dans la biosphère“. La 5e, sur les 9 limites planétaires identifiées.
Depuis quelques mois, le vent commence à tourner pour les influenceurs sur les réseaux sociaux. Jusqu’à maintenant, faire un aller-retour en jet privé à Dubaï était signe « de réussite », de personne « cool ». Mais de plus en plus de personnes sont en train de prendre conscience d’un truc pas très cool : le changement climatique.
Au XXIe siècle, est-ce vraiment possible de vivre dans un pays développé en émettant moins de 2 tonnes de CO2e par an ? Petit rappel : cette étape est indispensable pour pouvoir atteindre la neutralité carbone, respecter les engagements de notre pays et conserver une planète habitable. Pour être franc : oui et non.
En 2020, selon un rapport du World Resources Institute (WRI), ¼ de la population mondiale (environ 1,7 milliards de personnes) vit dans des pays en situation de stress hydrique (moins de 1700 m3 par an et par personne). Dans certaines régions du monde, les êtres humains disposent de moins de 3l d’eau par jour, alors que, selon l’OMS, la quantité adéquate d’eau potable représente au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour.
En inaugurant l’A355 (à l’ouest de Strasbourg), le Premier Ministre a affirmé que cette autoroute “sera utile […] pour le combat que nous menons pour la transition écologique“. Son affirmation est-elle vraie ? Est-ce bien raisonnable de continuer à construire des autoroutes alors que la France s’est fixé comme objectif l’atteinte de la neutralité carbone en 2050 ? Quels sont les arguments utilisés pour essayer de justifier une contribution positive pour la transition énergétique des transports ?
L’Antarctique est en tout point fascinant. D’abord, rares sont les personnes qui auront la chance d’y aller. En effet, à moins de travailler pour la science ou d’être un(e) touriste fortuné(e) qui aime se promener par -30°C, il y a très peu de chance qu’on retrouve un selfie de vous sur le glacier de Pine Island. Mais pourquoi s’intéresser à ce qu’il se passe à 15000km de la France métropolitaine ?
L’Amazonie est peut-être le premier sujet de notre série d’articles sur le climat dont 100% des lectrices et lecteurs ont déjà entendu parler. Cette région naturelle d’Amérique du Sud que nous avons étudiée à l’école est si immense et si riche qu’elle ne peut laisser personne indifférent(e).
Contrairement à la COP25 de Madrid qui est complètement passée sous le radar médiatique (avec l’échec des négociations autour de l’Article 6), l’excitation autour de la COP26 commence tout doucement à monter. Nous pouvons déjà lire que la COP26 sera “décisive”, que c’est “maintenant ou jamais”… Ce qui n’est pas totalement faux.
Le changement climatique en cours, très marqué dans les régions arctiques, entraine le dégel du pergélisol ou permafrost. Le problème ? En se réchauffant, ces sols gelés depuis des millénaires libèrent d’ immenses quantités de gaz à effet de serre, qui eux-mêmes réchauffent la planète. Le risque est-il d’emballer la machine climatique ?
Entre les décroissants et les écomodernistes, il existe 50 nuances de vert. Vous retrouverez quotidiennement des expert(e)s énergétiques et militant(e)s écologiques s’écharper sur les réseaux sociaux. En effet, bien que le constat sur le changement climatique d’origine anthropique soit unanimement partagé, nous n’avons pas forcément les mêmes solutions à proposer pour résoudre l’urgence climatique.
Si ce n’était pas encore clair : le défaitisme, même s’il est compréhensible, ne résoudra rien et ne fera qu’empirer la situation. Nous avons (chacun à notre niveau) les moyens et le devoir d’agir. Il est désormais relativement facile de se former sur le sujet, pour qui souhaite s’investir réellement et passer à l’action. Il est urgent que les discussions portent un peu plus sur comment résoudre le changement climatique que sur le choix des prénoms de nos enfants.
C’est une question importante puisque nous allons y avoir régulièrement droit dans les années à venir. En effet, s’annoncer “neutre en carbone” fait partie de la grande valse du greenwashing des entreprises et des Etats.
L’acidification des océans est la grande oubliée des conséquences du changement climatique. Ou du moins, l’une des conséquences les moins médiatisées.
Après les meilleures sources et livres à lire sur le climat et l’environnement, il était temps de faire une liste des meilleurs podcasts !
Les annonces de neutralité carbone en 2050 pleuvent depuis l’Accord de Paris. Les uns après les autres, les dirigeants se déclarent tous “pour l’écologie”, pour une “écologie positive”, avec des “avancées historiques et des annonces sans précédent” pour …2050.
En commençant « L’illusion de la finance verte », livre co-écrit par Julien Lefournier et Alain Grandjean, je ne m’attendais pas à lire un livre qui retranscrit aussi justement ce qu’est le monde de la finance aujourd’hui. ESG, ISR, Finance verte, économie circulaire, obligation verte… tout un tas de mots-clefs que nous avons l’habitude d’entendre dès qu’il s’agit de greenwashing.
Les terribles inondations en Belgique et Allemagne de l’été 2021 ont marqué les esprits. Comme si les pays occidentaux, et plus globalement du Nord, se rendaient compte que les aléas climatiques pouvaient également les toucher et que personne n’était à l’abri.
Ces dernières années, ma réponse a évolué du “évidemment, pour déconstruire les arguments” à “non, perte de temps et d’énergie” à “ça dépend“. En effet, cela dépend de plusieurs facteurs, et ne pas les prendre en compte peut être un risque. Qui ? Avec qui ? Sur quoi ? Comment ? Combien de temps ? Ce n’est pas aussi simple d’y répondre.
Cet article est composé de 3 parties : Qu’est-ce que le GIEC - Les messages clefs du rapport - Observer le changement climatique et ses possibles évolutions et conséquences
Texte de Jean-David Zeitoun, docteur en médecine, docteur en épidémiologie clinique et auteur de La grande extension : histoire de la santé humaine. En 2006, le British Medical Journal écrivait que « le changement climatique en lien avec le réchauffement global est le problème de santé publique le plus urgent dans le monde ».
l’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. Une étude, centrée sur la France métropolitaine, estime le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone., L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques ..
Le rapport du Groupe de travail I (WGI) est la plus grande mise à jour de l’état des connaissances scientifiques et de la compréhension physique sur le climat depuis la publication du rapport AR5 (WG1 en 2013), et son rapport spécial 1.5 (SR1.5). Il combine plusieurs sources de données provenant de la paléoclimatologie, des observations, de la compréhension des processus et des simulations climatiques mondiales et régionales.
Les meilleures connaissances disponibles montrent qu’au contraire, le réchauffement devrait plus ou moins s’arrêter lorsque les émissions de dioxyde de carbone (CO2) seront nulles, ce qui signifie que l’Homme a le pouvoir de choisir son avenir climatique.
“L’Homme s’est toujours adapté”. Cet argument est très fréquemment utilisé, notamment par les rassuristes : ils admettent que le changement climatique est un problème, mais qu’il n’est pas si grave, car “l’Homme s’est toujours adapté”.
Mis à part quelques brebis galeuses, plus personne ne nie les effets de l’activité de l’Homme sur le changement climatique. En revanche, la partie la plus difficile arrive : changer.
Depuis que le grand public prend petit à petit la mesure des enjeux climatiques, une “nouvelle” forme rhétorique est de plus en plus utilisée par tous les grands patrons dès qu’un micro leur est tendu. En effet, chaque fois qu’on leur fait remarquer que le business model de leur entreprise n’est pas soutenable (et doit donc changer), c’est toujours la même excuse : “Ecoutez, nous faisons déjà notre maximum. Que voulez-vous ? Que je mette la clef sous la porte, et que des milliers de personnes se retrouvent au chômage ? C’est ça que vous voulez ?”
Vouloir limiter le réchauffement climatique global à +2°C et communiquer en ce sens est une erreur. Une erreur car une immense majorité de la population française (voire mondiale) ne sait pas ce que cela signifie, et/ou n’en connait pas les conséquences. C’est parfois même un choix délibéré de certaines entreprises ou politiques souhaitant un certain Business as Usual, qui établissent leur stratégie économique sur ces +2°C, évoquant un certain “pragmatisme”.
Les travaux de synthèse du GIEC nous permettent de comprendre facilement le lien entre l’activité humaine et le changement climatique. Nous savons aujourd’hui qu’il y a un réchauffement planétaire et que nous en sommes responsables. Pourtant, le changement peine à se mettre en marche.
Lorsque l’on pense au réchauffement climatique, s’attendre à ce qu’il y ait de multiples canicules dans les décennies à venir est ce qu’il y a de plus intuitif. Si vous êtes assez vieux pour vous souvenir de la canicule de 2003, ou plus récemment celle de 2019, il est fort probable que ces évènements ne soient pas si uniques que cela dans votre vie.
On adore faire dire au GIEC tout et n’importe quoi, notamment sur le rôle du nucléaire. Les pro et anti-nucléaire n’hésitent pas à faire du cherry-picking : prendre les informations qui les arrangent et communiquer dessus, sans contexte, sans prise de hauteur. Nous allons donc tenter d’y voir plus clair sur ce que nous dit le GIEC sur le nucléaire.
Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale vit à moins de 200 km d’une côte, et une personne sur dix habite à moins de dix mètres au-dessus du niveau marin actuel. Aussi, la montée des eaux sera, pour les habitants de la planète, une des conséquences les plus impactantes du changement climatique. Mais pourquoi dit-on que ces deux phénomènes sont liés ? Le niveau de la mer n’a-t-il pas toujours fluctué ?
Les infographies de Bon Pote
On appelle sécheresse une période de temps anormalement sèche et suffisamment longue pour causer un grave déséquilibre hydrologique. Plus précisément, on parle de : sécheresse météorologique en cas de déficit anormal des précipitations, sécheresse agricole quand la pénurie de précipitations se prolonge suffisamment longtemps pour réduire le stock en eau des sols, affectant ainsi l’eau disponible pour les plantes, sécheresse hydrologique quand les niveaux des nappes et des cours d’eau sont bas.
C’est mathématique, l’avion émet entre 30 et 50 fois plus de CO2 que le train. Mais ce calcul ne tient pas compte des émissions de CO2 liées aux infrastructures ferroviaires ni à la maintenance. Donc si nous souhaitions remplacer toutes les lignes aériennes par des trains à grande vitesse, est-ce que finalement ce serait bénéfique en termes d’émissions ? Autrement dit, avec les émissions de CO2 des vols intérieurs en France, combien pourrait-on construire de km de lignes TGV ?
La décroissance est une réduction planifiée de l’utilisation de l’énergie et des ressources visant à rétablir l’équilibre entre l’économie et le monde du vivant, de manière à réduire les inégalités et à améliorer le bien-être de l’Homme.
‘En plein Covid, c’est vraiment pas le moment de quitter ton boulot‘ Cette phrase, je l’ai entendue une cinquantaine de fois cette année. Pandémie oblige, ce n’était certainement pas en 2020 qu’il fallait prendre des risques. Ce n’est d’ailleurs jamais vraiment le moment. Il y a toujours une bonne excuse pour ne pas quitter son petit confort
Nous entendons (presque) tous les jours parler du changement climatique, mais qui a déjà entendu parler du forçage radiatif ? C’est une notion peu médiatisée, rarement expliquée, et c’est bien dommage : elle est absolument centrale pour comprendre le changement climatique actuel.
Les meilleures sources sur l’Environnement et le Climat - tous niveaux confondus !
Alors, sommes-nous vraiment trop nombreux ? Quelle est la limite soutenable ? Pouvons-nous continuer à faire des enfants les yeux fermés ? Tous les pays passent par ce qu’on appelle la transition démographique. La mortalité commence à baisser grâce à l’augmentation du niveau de vie, les progrès de l’hygiène et de la médecine.
Comment calculer son empreinte carbone, ou autrement dit, son empreinte climat ? Comment savoir si votre consommation est compatible avec un monde soutenable ?
"Il est évident que dans une France qui aura divisé ses émissions de gaz à effet de serre par 4, il n’y aura plus d’avion – on ne peut pas y arriver si on conserve le transport aérien."
‘The political economy of Degrowth’. Timothée Parrique, docteur en économie et spécialiste de la décroissance, y propose un nouveau projet de société. Il y analyse non seulement les limites de notre modèle actuel, mais fait ce qu’il y a de plus difficile à faire : proposer....
William Stanley Jevons est devenu célèbre grâce à un essai publié en 1865 intitulé The Coal question. Célèbre car le paradoxe de Jevons est de plus en plus cité dans les débats économiques, bien que son intérêt ait été très faible pendant une centaine d’année. Ce sont entre autres les deux chocs pétroliers successifs qui l’ont remis un peu plus sur le devant de la scène.
Cette semaine, je pars (enfin) en vacances au ski. Comme tout ce que je fais depuis un an, je me suis remis en question. Je me suis demandé si j’étais un gros con égoïste d’aller au ski. J’étais à peu près sûr que c’était une horreur pour l’écologie, donc comme d’habitude, j’ai commencé à me documenter, et suis tombé sur le mémoire de Loïc Giaccone.
Environnement, Écologie, Économie, Société.
Les générations futures risquent de devoir faire face à la "bombe à retardement" des nappes phréatiques, dont l'alimentation va se trouver elle aussi affectée par le dérèglement climatique, met en garde une étude publiée lundi. Les eaux souterraines sont aujourd'hui la première source d'eau potable de la planète, et deux milliards de personnes en dépendent pour boire ou pour l'irrigation.


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